Saburo est de retour à Okoyama. La piste de Tsumada Asashi s’étiole mais il ne baisse pas les bras. Faisant le tour des temples et des refuges des christos pour les miséreux, il apprend que les Ugaï se font un devoir d’embaucher quelques sans abri pour de minces tâches. Sûrement pour plaire aux christos ou pour s’acheter la sympathie de la population. Peu importe, Saburo trouve un emploi de jardinier dans une riche demeure Ugaï.

Aya profite de cette nouvelle journée pour employer un maximum d’artisans. La chose est faite et les caisses sont désormais vides. Samato lui, apprend auprès de vétérans que le siège de Takamatsu ne sera pas levé, Hashiba vient de recevoir des renforts et ce n’est qu’une question de temps avant que les Mori ne lèvent le camp.

Koeshu le samouraï humilié laisse Saburo continuer seul. Il retrouve Koatsu et lui raconte l’entrevue entre Saburo et Oda Nobunaga. Il explique également que la recherche d’Asashi continue.

Koatsu décide donc de les aider de son côté. Elle prend les documents trouvés chez Daïgoro le marchand concernant les liens entre Tsumada et Ugaï. Elle trouve la famille qui fait le lien entre les deux familles. Surement Asashi est-elle allée trouver de l’aide chez eux. Elle consulte le plan trouvé dans la chambre du shinobi Tumada pour voir s’il correspond à la demeure mais le bâtiment du plan est au moins cinq fois plus vaste. Il n’y a donc aucun rapport. S’infiltrant de nuit chez les Ugaï, elle interroge un intendant qui lui explique que huit samouraïs sont venus ici chercher quelqu’un avant de repartir en hâte hier. En fouillant, elle trouve des affaires sales de bébé. Ses soupçons se confirment.

Saburo utilise les enfants de la maison pour obtenir des renseignements. La famille Ugaï reçoit en ce moment même un homme important et ce dernier vient de leur apporter une grosse quantité d’or. Saburo l’aperçoit et le reconnaît. Il s’agit de l’oncle de Tsumada Deizo! Saburo voit ici la main de Gumpei et décide alors de se cacher dans les foins pour la nuit afin de surprendre le vieil homme au moment de son départ.

Saya retourne voir les ronins fidèles et leur propose de changer de camp en trahissant les traîtres! Laisser tomber l’allégeance aux Hashiba et donc aux Oda pour rejoindre les Mori et les Sato qui les aideront à reprendre le contrôle du clan Tsumahashi. Voyant en la jeune fille la réponse à leurs prières, ils se laissent convaincre. De plus, Saya leur demande d’organiser une rencontre entre Sato Aya et le Grand Corbeau, ce qu’ils s’empressent de préparer.

Saburo surprend donc l’oncle Tsumada. Affable, l’homme accepte de lui parler et lui révèle à demi-mot qu’il est venu acheter quelqu’un en quelque sorte, et qu’un autre groupe de samouraïs est parti avec cette personne il y a trois jours.

Koatsu et Saburo retournent auprès de Aya et Samato. Ce dernier comprend que Tsumada Gumpei a payé pour récupérer sa sœur Asashi et le nouveau né qui unifie tous les clans de la région d’Izumi. Ainsi, en plus du symbole, il a un otage et trois jours d’avance. Il remporte la manche.

Aya se rend au rendez-vous du Grand Corbeau. Elle rencontre dans son tripot Goro le tenancier visqueux qui se fait passer pour le chef du banditisme local. Saya gardant le silence, Aya n’a aucun moyen de savoir qu’elle ne parle pas au vrai Grand Corbeau. Néanmoins, ce faux chef de clan se montre conciliant et accepte de différer ses exigences en ce qui concerne la tête de Ishino le sosie. En échange Aya accepte de remettre en route le trafic d’armes au niveau de la porte et du shiro en échange d’un quart des armes qui y transiteront ou de leur équivalent en or. Une paix teintée de commerce est donc acquise et le moment de quitter la ville est venu.

Le voyage de retour se passe sans encombre et une fois au shiro les choses peuvent se mettre en place et les artisans au travail. Koatsu avait envoyé l’espion retrouver la trace du shinobi Tsumada et il annonce à Koatsu que sa cible se trouve chez les Hokusaï. Elle regarde alors les plans du palais qu’elle a trouvé lors de leur précedente rencontre et il se pourrait que ceux-ci soient ceux de la forteresse du clan Hokuzaï.

Tadafuru san, l’honorable Fugitaka qui assure le fonctionnement du shiro a bien travaillé. Il n’est déjà plus possible de différencier les bandits du sosie des ashigarus entraînés et disciplinés. Il se réjouit de la fin des attaques du Grand Corbeau alors que Aya lui explique son entrevue dans le tripo de Goro le visqueux. Les Hokuzaï ont renouvelé leur invitation et dans la vallée, au sud, les Obeyashi déplacent des troupes et bloquent les routes autour du fief Saku. Une troupe a disparu en allant enquêter du côté du village maudit de Buzo. Tadafuru n’en a pas envoyé d’autres, il craint que la malédiction n’emporte encore des bushis. Dernières nouvelles: Les caisses sont vides ici aussi.

TOUT. VA. BIEN !