Dans la résidence occupée par les Tsumahashi, un prisonnier avoue rapidement qu’il travaille pour Daihashi, un riche marchand proche des Ugaï mais de basse extraction. Après l’avoir fait promptement exécuter, Aya décide de se rendre séance tenante chez le marchand en question. Cependant il fait nuit et la riche demeure de Daihashi ressemble à une forteresse cernée de hauts murs et gardée par des ronins loués. Samato pense pouvoir prendre la place grâce à l’effet de surprise mais les pertes pourraient être lourdes. Aya refuse de prendre ce risque et reporte la rencontre au lendemain matin.

Ainsi à l’aube la voici avec une suite impressionnante dans le jardin du marchand. Elle se fait menaçante et claire : elle veut des explications au sujet de l’attaque qu’elle et ses hommes ont subie la veille dans les rues de la ville ou tout le monde ici sera passé par le fil de l’épée. Daihashi se confond en excuses et rampe de peur. Il n’est pour rien dans cette attaque ! Il a simplement loué ses hommes à un samouraï dépenaillé. Qu’à cela ne tienne. Aya lui donne le nom de l’auberge où elle l’attend. Elle veut un nom pour ce soir et l’endroit où on pourra trouver ce samouraï dépenaillé. Avant la nuit, des têtes vont tomber. Daihashi promet de se mettre au travail rapidement.

Alors qu’Aya renonçait à son attaque nocturne, Koatsu suivait le beau samouraï tatoué qui parlait trop. Elle le rejoint dans une auberge et espère pouvoir l’espionner mais celui-ci l’attendait en fumant une longue pipe. Il l’avait repérée et avait fait exprès de parler un peu trop fort pour l’attirer dans son repère du moment. Ses intentions ne sont pourtant pas mauvaises. Il se présente sous le nom de Makoto. Koatsu connaît ce nom. C’est un marchand de sake usurier qui a beaucoup prêté au clan Sato. À l’époque de Asao, le père d’Aya (cf saison une).

Sachant qui est Koatsu et d’où elle vient, il souhaite travailler avec elle pour arranger un problème qui lui tort le ventre. Ce problème n’est autre qu’Iemoro san, leur daimyo, qui doit son poste aux clans Tsumada, Sato et Sanataki depuis la nuit où ils ont massacré les Ujifusa à Gasan Toda. Le Daimyo a écarté les trois clans non pas pour les mettre à l’écart au shiro mais bien pour se débarrasser d’eux via le shinobi Tsumada, ce neveu soit disant famélique et introverti. Makoto était donc chargé de gérer cette affaire pour le compte d’Iemoro. Koatsu ne voit pas le problème est considère encore Makoto comme un ennemi alors pourquoi ce dialogue ? 

L’usurier finit par aller au but : La situation politique a changé. La citadelle de Takamatsu va tomber. Les Morî sont en sous nombre et les Hashiba tiennent trop bien la place. Oda Nobunaga est au Honni-ji et se prépare à repartir en campagne. Bref, le shiro tenu par les Sato est sur la route des troupes ennemis, ils vont se faire écraser. Et c’est là que le bas blesse : Iemoro refuse de payer Makoto pour un travail qui sera fait gratuitement par les troupes Oda et Hashiba. Et ça, Makoto ne peut l’accepter. La survie des Sato est sa vengeance. 

Mais il a encore des problèmes. Dans leur province, les choses bougent encore. La vieille tante Sato vient de mourir et Tsumada Gumpei est désormais le maître. Il a uni les Tsumada et les Sato. Le clan Sato est plus divisé que jamais.

Il explique à Koatsu qu’il va stopper le clan Oda pour permettre aux Sato d’obtenir eux aussi leur vengeance sur Iemoro. Pour prouver sa bonne foi il conduit Koatsu près d’une fenêtre et lui montre, dans l’auberge d’en face, le shinobi Tsumada en train d’écrire à la lueur d’une bougie. Il lui donne son assassin en guise d’accord.

Koatsu arrive jusqu’à la chambre du shinobi en évitant de l’alarmer mais, démunie, ne peut que le voir prendre la fuite par la fenêtre. Dans sa précipitation, il a laissé un plan plein d’annotations très précises sur un écritoire. C’est celui d’un grand palais. Visiblement il préparait l’assassinat de quelqu’un.

Au même moment, les ronins Tsumahashi obtiennent une rencontre pour Saya. Le tenant d’une salle de jeux proche du Grand Corbeau accepte de lui parler. C’est ainsi qu’elle rencontre le visqueux Gôrô. A sa grande surprise, ce dernier lui apprend que le Grand Corbeau veut la rencontrer en personne ! Cela surprend tout le monde, ils sont une poignée à l’avoir rencontré et Saya n’est pas une personne influente alors pourquoi ce besoin de la voir ?

Craignant un piège, Saya reste sur ses gardes mais choisit d’accepter la rencontre. Elle se retrouve dans une maison presque en ruine un peu à l’écart et pénètre seule dans une pièce à peine éclairée. Elle se retrouve alors en présence du Grand Corbeau qui n’est autre que sa mère ! Malgré les apparence, elle est restée attachée à son clan et a sa fille disparue qu’elle attend depuis trois ans ! Elle a endossé ce rôle pour se venger des Fujitaka ! Elle demande à Saya de faire en sorte que les armes continuent de transiter par la Porte et par le Shiro comme c’était le cas avant leur arrivée. Ce système de contrebande lui permettait de s’équiper en toute discrétion pour préparer sa revanche alors que son mari, partie tenante de ce stratagème, pense agir pour les Morî et ne sait évidemment rien de la double identité de sa femme.

Pour savourer à midi un ragoût d’anguilles et des gâteaux au miel, tout le monde se retrouve enfin à l’auberge et partage des informations recueillies. Trop absorbés par leur discussion, ils n’entendent pas les ronins à louer du marchand Daihashi cerner l’établissement. Seule Koatsu, percevant un silence aussi étrange que soudain décide d’aller jeter un œil. Trop tard, l’assaut et lancé et la suite d’Aya n’a que le temps de se réfugier dans la réserve de l’établissement. Samato est blessé,  Saya raidement épuisée sous les assauts et ils sont bloqués à l’arrière par des ronins qui leur envoient des flèches ornées de torchons huileux enflammés qui les enfument rapidement.

Faisant rapidement le tour, Koatsu prend l’arrière garde de cette bande de malfrats à revers et tue le marchand qui les employait. Elle convainc sans mal ces misérables, désormais sans chef et du même coup sans solde, de filer avec sa bourse. Elle part ensuite détourner l’attention des archers pendant que ses compagnons choisissent de fracasser les cloisons de bois pour passer dans le bâtiment d’à côté et gagner le couvert de la foule.

De son côté, Saburo continue ses recherches de la jeune Tsumada Asashi. Il a acquis la certitude que cette dernière n’a pas quitté la ville mais n’arrive pas à mettre la main dessus.

Aya est folle de rage. Elle s’est faite duper par ce misérable marchand et les pertes sont lourdes. Elle décide pourtant de se rendre dans la demeure du marchand mort pour trouver des réponses. La visite tourne au massacre. Les Ugaï demanderont des comptes mais ce problème peut attendre. Finalement il reste un enfant du marchand et son insupportable intendante. Cette dernière accepte de les conduire au samouraï dépenaillé en échange de la vie sauve pour l’enfant.

Koatsu découvre dans la demeure que ce fat de Daihashi essayait de se trouver un lien généalogique avec le clan Ugaï afin de s’élever socialement. En vain visiblement. Pourtant elle s’aperçoit que le clan Ugaï est de la famille du clan Tsumada ! Intéressante coïncidence.

L’intendante conduit le groupe dans une arène de combat de sumos. Alors que les paris bruyants vont bon train, elle leur désigne le samouraï dépenaillé. Aya le reconnaît. Il s’agit d’un Ujifusa qui a échappé au massacre du Gasan Toda. Elle envoie Koatsu l’assassiner discrètement au milieu de la foule. La chose est faite avec succès et elle ramène ses effets à Aya. Elles y découvrent une correspondance avec les Hokuzaï qui lui annoncent que les « préparatifs sont quasiment finis et qu’ils peuvent venir ». Flou mais néanmoins acquis.

Alors que le corps de l’intendante et celui de l’enfant dérivent lentement au fil de l’eau, Aya, Koatsu, Saya et Samato retournent se reposer et soigner leurs blessures dans une auberge.